Ces cinq dernières années, Zurich a vu ses prix immobiliers grimper en flèche avec une hausse de 25 %. Une augmentation spectaculaire qui fait de la ville l’une des plus chères d’Europe. La raison ? Une pénurie de logements à vendre et une demande qui ne faiblit pas. Résultat : posséder un appartement ou une maison à Zurich, c’est un peu comme se balader avec un sac en or. Selon UBS, seulement 15 % des Zurichois auraient aujourd’hui les moyens d’acheter un bien immobilier (et encore, en serrant les dents). Bref, à moins d’avoir un compte en banque bien garni, Zurich devient hors d’atteinte pour beaucoup.
Genève : un marché sous tension, mais stable
Du côté de Genève, la situation est un peu différente. Bien que les prix de l’immobilier aient eux aussi flambé (+10 % en cinq ans), ils semblent s’être stabilisés ces derniers mois. Mais attention, qui dit stabilité ne dit pas accessibilité ! Les loyers continuent de grimper plus vite que les salaires, rendant l’accès à la propriété aussi difficile qu’à Zurich. Pourtant, les experts d’UBS prédisent une hausse des prix plus modérée à Genève dans les prochaines années. Petit soulagement pour les futurs propriétaires… mais les locataires, eux, vont encore devoir patienter avant de voir leur loyer se calmer…
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Une lueur d’espoir à moyen terme
Heureusement, tout n’est pas complètement noir. La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé une baisse de son taux directeur, ce qui pourrait, à terme, relancer la construction de nouveaux logements et freiner la hausse des prix. Le seul hic ? Cet effet ne se fera pas sentir avant un ou deux ans, le temps que la machine se remette en route. En attendant, les prix continuent leur ascension, et les logements neufs restent une denrée rare.