Après avoir été interdite l’an dernier, la musique d’ambiance revient sur les terrasses genevoises lors de trois samedis du mois de décembre. De 10h à 20h, les établissements pourront diffuser de la musique, mais dans un cadre strict : un volume maximal fixé à 75 décibels. Objectif ? Faire vivre la ville sans transformer les rues en concert permanent, trouver un équilibre subtil entre fête et respect du voisinage.
Une demande populaire, un cadre législatif apaisé
Cette mesure fait suite à une pétition montée par plusieurs acteurs politiques (MCG, jeunes Vert’libéraux, UDC, PLR…), et à une volonté de raviver l’animation des terrasses avant les fêtes. Le Conseil municipal a accueilli favorablement la proposition, après avoir pesé l’impératif d’une ville vivante face à celui de la tranquillité.
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La mesure reçoit le soutien non seulement des habitants mais aussi des restaurateurs : la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers de Genève (SCRHG) ainsi que le Groupement professionnel des restaurateurs hôteliers (GPRH) saluent un geste qui redonne vie aux terrasses tout en respectant les contraintes. Pour Anthony Castrilli, président du GPRH, une “ville vivante, c’est aussi un commerce vivant.”
Une initiative test avec un œil vers l’avenir
Les trois samedis en décembre fonctionnent comme une expérimentation : la Ville annonce qu’un bilan sera fait après les fêtes pour évaluer l’impact, la satisfaction du public et le respect des limites sonores. Si tout se passe bien, cette mesure pourrait devenir un rendez-vous régulier, signe que Genève peut conjuguer cadre de vie et convivialité sans sacrifier l’un pour l’autre.
