Le dimanche avant Noël, les magasins genevois auraient bien aimé ouvrir leurs portes pour accueillir les retardataires des cadeaux. Mais voilà : entre les syndicats, les tribunaux et les autorisations manquantes, c'est un peu le Père Fouettard qui a gagné cette année. Mais avant de crier au Grinch, clarifions une chose : rien n’interdit aux commerces genevois d’ouvrir le dimanche. Le hic ? Ils ne peuvent pas employer de personnel ce jour-là, sauf à remplir l'une de ces deux conditions :
- Obtenir une dérogation pour situation exceptionnelle de l’inspection du travail.
- Bénéficier d’une convention collective de travail (CCT) étendue.
Et devinez quoi ? Aucune de ces deux conditions n’est remplie. Résultat : magasins fermés le 22 décembre, au grand dam des commerçants et du Département de l’économie et de l’emploi, qui espéraient un petit miracle de Noël pour redonner du souffle à un secteur en difficulté.
Une journée de perdue, une autre de retrouvée !
Les syndicats Unia et SIT, à l'origine de la plainte, saluent la décision de justice. Leur position ? Pas de problème avec les dimanches ouverts, mais pas sans une amélioration des conditions de travail. En clair, les vendeurs ne doivent pas se retrouver sous une pression supplémentaire sans compensation digne de ce nom.
Bon allez, on vous rassure un petit coup : le lundi 23 décembre, les magasins genevois ouvriront jusqu’à 21h30. Une nocturne exceptionnelle pour rattraper le temps perdu, allez hop hop hop, on se bouge !