Bienvenue dans l’atelier flambant neuf de La Brenaz, où les détenus fabriquent désormais des plaques d’immatriculation pour l’Office cantonal des véhicules (OCV). Ce projet offre six postes de travail supplémentaires et s’ajoute aux seize autres ateliers existants (oui on ne chôme pas dans cette prison). Les plaques produites ici viendront répondre à la demande locale de façon rapide et, bonus non négligeable, avec une touche écolo.
Un objectif de 60 000 plaques par an
L’idée derrière cet atelier ? Créer des compétences transférables pour les détenus. Claude Bettex, directeur général de l’Office cantonal de la détention, explique que cette initiative est avant tout un outil de resocialisation. En gros, il ne s’agit pas juste de visser des plaques, mais de préparer les détenus à réintégrer la société avec des aptitudes concrètes. Le tout, en réduisant les transports et l’impact écologique.En permettant aux détenus de participer à un projet utile à la collectivité, on désenclave le milieu carcéral, cela permet de créer des ponts avec l’extérieur, et on donne du sens aux journées qui passent.
Source : Radio Lac