C’est une révolution silencieuse qui s’apprête à secouer les sous-sols du centre-ville de Genève. Dès septembre, ce ne seront plus les escalators du shopping qui capteront votre attention mais bien l’odeur du popcorn et la promesse d’un film à savourer sur… un lit. Oui, un lit. Bienvenue dans le tout nouveau multiplex signé blue Cinema, planqué sous le Confédération Centre, dans un espace jusqu’ici insoupçonné de plus de 2700m². Un chantier pharaonique, mené tambour battant, pour redonner vie aux anciennes salles du Pathé Rex, aujourd’hui transformées en un temple du 7e art version XXIe siècle.
Six salles, 489 places et des lits une place
À la baguette, Christophe Lutzelschwab, programmateur et directeur régional pour blue, qui voit grand mais juste. L’ambition ? Faire de ce lieu une référence incontournable pour les Genevois en manque de pépites ciné, de blockbusters et de soirées popcorn XXL. Avec six salles de tailles variables et une jauge totale de 489 places, l’idée est claire : ratisser large, des Marvel aux films d’auteur, des séances VO aux doublages FR, avec un seul mot d’ordre : laisser carte blanche à l’envie.
Une expérience absolument unique
Mais ce qui fera vraiment vibrer les cinéphiles, c’est l’expérience. Parce qu’ici, on ne se contente pas d’un bon film : on le vit. On pourra choisir entre quatre types de sièges, dont des banquettes à deux, des inclinables, et même des lits en première rangée pour mater sa séance comme à la maison, le grand écran en bonus. Le tout accompagné d’un cocktail, préparé dans un bar qui fait aussi cuisine événementielle. Car oui, les salles seront privatisables pour une partie de Mario Kart, une finale de Ligue des Champions ou une avant-première de série digne d’un Comic-Con.
Loin des multiplex anonymes, ce nouveau blue Cinema réinvente la salle obscure comme lieu de vie. On oublie les files d’attente interminables : place aux bornes automatiques, aux espaces chaleureux, aux projections en numérique pilotées à distance (parce que 2025, tout de même). Et si une galère technique pointe le bout de son projecteur, une escouade venue de Berne ou de Zurich viendra réparer ça fissa. En attendant le clap de lancement, un mystère reste entier : avec quel film cette nouvelle ère genevoise du cinéma sera-t-elle inaugurée ? En tout cas, on murmure un retour vers… le futur.
Source : Tribune de Genève