Si vous avez trouvé 2024 particulièrement grise, ce n’était pas qu’une impression. Avec moins de 1700h de soleil au cours de l'année, 2024 a vattu un triste record vieux de plus de 30 ans. Les coupables de ce déficit lumineux ? Un printemps et un automne tristounets, où le ciel a joué les gros boudeurs comme nous l'explique La Tribune de Genève. Heureusement, juillet et août ont relevé le niveau avec un temps sec, chaud et ensoleillé – une parenthèse estivale bienvenue au milieu de cette année globalement morose.
Moins de soleil mais des températures en hausse
Surprise : malgré un soleil en RTT, la tendance au réchauffement climatique ne faiblit pas. Avec 12,0°C de température moyenne, 2024 reste plus fraîche que 2022 (12,8°C) et 2023 (12,7°C), mais bien au-dessus des normales historiques : +1°C par rapport à la période 1991-2020 et +2,4°C par rapport à 1961-1990. En clair, même avec un ciel voilé, la hausse des températures se poursuit, illustrant parfaitement l’évolution du climat.
De la pluie, mais pas d’inondations majeures
Côté précipitations, 908 mm de pluie sont tombés en 2024, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne (946 mm sur 1991-2020). Rien d’exceptionnel, mais l’une des années les plus humides de la décennie, derrière 2023 (1016 mm). Fait intéressant : 140 jours de pluie ont été enregistrés (contre 136 en 2023), mais mieux répartis sur l’année. Pas de crues majeures comme celles de l’Arve en fin 2023, mais une ambiance humide bien installée.
Moins de soleil, plus de chaleur et une météo qui joue aux montagnes russes : 2024 marque une nouvelle étape dans les mutations climatiques en cours. Alors, on fait quoi en 2025 ? On investit dans des lampes de luminothérapie et des lunettes de soleil… Juste au cas où !
Source : La Tribune de Genève