Tout commence avec une autorisation spéciale donnée par le Département cantonal de l’économie et de l’emploi pour permettre cette ouverture dominicale avec de nombreuses conditions à remplir. Une bonne idée pour sauver le shopping de Noël ? Pas pour les syndicats Unia et SIT, qui ont tout de suite engagé un recours. Leur argument : cette décision contrevenait aux lois cantonales et fédérales sur les horaires d’ouverture et le travail. Et alléluia : la Chambre administrative de la Cour de justice leur donne raison !
Le shopping du dimanche sauvé
Mais pas si vite ! Les commerçants, déterminés à ne pas plier face à une avalanche de cadeaux non achetés, ont saisi le Tribunal fédéral. Et devinez quoi ? Ils ont remporté la manche. Leur argument : les commerces ont un besoin vital de rester ouverts ce jour-là, surtout face à la concurrence des achats transfrontaliers. Eh oui, quand on a un public prêt à filer à la frontière française pour terminer ses achats de dernière minute, chaque ouverture compte ! Du côté du Canton, la conseillère d’État Delphine Bachmann rappelle que les employés sont libres de choisir s’ils veulent travailler ou pas ce jour-là. Et pour ceux qui se lancent, le cadeau est double : une majoration de salaire de 100% est prévue, histoire de rendre le dimanche encore plus doux !