Cette aide, conditionnée aux résidents de la Ville et plafonnée à 350 bénéficiaires par an, cible les jeunes ni en formation ni bénéficiaires de l’aide sociale. L’objectif ? Lever les obstacles financiers qui freinent l’accès à un premier emploi. Selon Christina Kitsos, conseillère administrative, il s’agit de lutter contre un des principaux freins à l’insertion professionnelle des jeunes : la précarité financière.
Concrètement, cette aide servira aux achats essentiels pour mener une recherche d’emploi efficace. Que ce soit pour du matériel informatique, des vêtements adaptés aux entretiens, voire des formations ou un permis de conduire, les jeunes pourront allouer cette somme à des besoins précis. Pour garantir le bon usage de ces fonds, l’association Autonomia, partenaire de la Ville, s’occupera du suivi des bénéficiaires.
Une aide exceptionnelle et renouvelable une fois
Stéphanie Pédat, cheffe du Service de la jeunesse, souligne que ce soutien est conçu pour les jeunes ayant un plan de carrière en tête, dans des propos relayés par 20 Minutes : « L’idée est de déterminer leurs besoins en fonction de leurs objectifs professionnels. » Cette aide, renouvelable une fois, offre ainsi une opportunité unique aux jeunes sans filet social ou familial pour construire une voie vers l’indépendance.
Dotée d’un budget annuel de 400 000 francs, cette initiative se veut aussi un signal fort envers une génération marquée par les crises économiques et la pandémie. En apportant ce coup de pouce financier, la Ville espère alléger le parcours des jeunes précaires en quête de stabilité et d’avenir professionnel.
Source : 20 Minutes